liste des posters "jardin nature admise" 01 - la biodiversité 01 Jardin_nature_admise_01 OK 02 - la biodiversité 02 Jardin_nature_admise_02 OK 03 - les actions au profit de l'environnement : fauchage tardif, contrat rivière, plan maya 04 - agir dans son jardin 01 - 3 principes de bases Jardin_nature_admise_04 OK 05 - agir dans son jardin 02 -1- Abris et nichoirs Jardin_nature_admise_05 OK 06 - agir dans son jardin 03 -2- préférer les espèces indigènes Jardin_nature_admise_06 OK 07 - agir dans son jardin 04 -3- laisser plus de place à la spontanéité ... au désordre 08 - agir dans son jardin 05 -4- renoncer aux produits chimiques Jardin_nature_admise_08 OK 09 - 10 - jardin nature admise reste un jardin plaisir Jardin_nature_admise_10 OK 11 - cycle de vie papillon : Jardin_nature_admise_11 OK 12 - les orties et nos papillons : Jardin_nature_admise_12 OK 13 - diversité des abeilles de nos jardins Jardin_nature_admise_13 OK 14 - diversité des abeilles de nos jardins Jardin_nature_admise_14 OK 15 - diversité des abeilles de nos jardins l'osmie cornue Jardin_nature_admise_15 OK 16 - diversité des guepes de nos jardins abeilles cotonières Jardin_nature_admise_16 OK 17 - le trèfle et les bourdons Jardin_nature_admise_17 OK 05 abeilles sauvages un bien commun pour la biodiversité =========================== -1- Abris et nichoirs =========================== # Gardez des îlots refuges d’herbes folles non fauchées : cela permet aux plantes de grainer et offre des abris aux animaux. # Disposez un point d’eau : indispensable pour que les oiseaux et autres animaux puissent se baigner et s’abreuver toute l’année. # Variez les milieux : plus il y aura de micro-habitats (mare, tas de bois, muret de pierres sèches…), plus la diversité des espèces sera grande. # Offrez des abris aux animaux : ils ont besoin d’endroits tranquilles où ils peuvent se cacher et se reproduire : plante grimpante le long d’un mur, haie champêtre, bordure enherbée, nichoirs pour oiseaux, chauves-souris et insectes… 06 ====================================================== -2- préférer les espèces indigènes ====================================================== Privilégiez les arbres et plantes indigènes : les végétaux autochtones constituent l’habitat naturel de nombreux animaux, ce qui n’est pas toujours le cas des végétaux exotiques qui, par ailleurs, peuvent être invasifs ! Plantez des fleurs mellifères : le nectar est recherché par de nombreux insectes. Certaines plantes poussent naturellement dans la région: ce sont les espèces indigènes. Pourquoi sont-elles intéressantes ? Parce qu’elles sont mieux adaptées au climat et aux types de sol locaux. Elles sont donc plus résistantes. Parce qu’elles sont présentes depuis longtemps et ont évolué en même temps que la faune locale. Les plantes fournissent abris et nourriture à de nombreux insectes et oiseaux. Réciproquement, cette faune participe à la pollinisation des fleurs et à la dispersion des graines. Ce n’est pas le cas de la plupart des plantes exotiques et horticoles dont l’intérêt est généralement plus esthétique, et dont les couleurs et les odeurs présentent moins d'intérêt pour la faune. Il n’est cependant pas indispensable de sacrifier toutes les plantes exotiques pour prétendre à être l’heureux propriétaire d’un jardin naturel. Ces plantes indigènes peuvent aussi bien se contenter d’une partie du jardin qu’on leur aura consacré. couleurs et odeurs --> moins d'intérêt pour notre faune Au lieu de vous débarrasser du bois d’élagage ou des branches tombées à terre, n’hésitez pas à installer dans un coin de votre jardin un tas de bois mort. Le tas de bois constitue un habitat très prisé par de nombreuses espèces du jardin qui viennent y chercher un refuge contre les prédateurs, un abri pour faire leur nid, ou encore un lieu pour se protéger des intempéries et passer l’hiver. 07 ================================================================================= -3- laisser plus de place à la spontanéité ... au désordre ================================================================================= Choisir de favoriser les espèces indigènes implique que l’on admette la spontanéité : laisser pousser les plantes arrivées d’elles-mêmes avant de décider si l’on va les garder ou non, mais aussi renoncer à s’obstiner à faire pousser certaines plantes à tel ou tel endroit du jardin. Un petit coup de pouce peut s'avérer nécessaire pour la haie ou le bosquet d’espèces indigènes que vous planterez vous-même en respectant quelques principes fiche NATAGORA NAJ haie BIL.pdf fiche NATAGORA NAJ haie BIL.pdf (728.52 KB), ou pour la prairie où vous pourrez semer quelques graines fiche NATAGORA NAJ semis FR.pdf fiche NATAGORA NAJ semis FR.pdf (121.10 KB) Pour les animaux sauvages, pas question de les introduire. Ils viendront d’eux même si le jardin leur convient. Variez les milieux : plus il y aura de micro-habitats (mare, tas de bois, muret de pierres sèches…), plus la diversité des espèces sera grande. Offrez des abris aux animaux : ils ont besoin d’endroits tranquilles où ils peuvent se cacher et se reproduire : plante grimpante le long d’un mur, haie champêtre, bordure enherbée, nichoirs pour oiseaux, chauves-souris et insectes… 08 ====================================================== -4- renoncer aux produits chimiques ====================================================== N’utilisez jamais de produits traitants de synthèse ! Les produits phytosanitaires et engrais chimiques sont nocifs pour la nature et l’homme. Les herbicides et pesticides... Ces produits laissent généralement des résidus toxiques dans l’environnement. De plus, ils rompent les équilibres naturels du milieu, qui permettent souvent à terme, d’enrayer un déséquilibre ponctuel causé par exemple par l’attaque de parasites. Si une intervention est vraiment nécessaire, préférez les techniques manuelles ou les produits biologiques. Et les engrais ? Une plante indigène dans son milieu ne nécessite aucun apport d’engrais. Réservez un apport en compost (engrais naturel) aux plantes exigeantes pour lesquelles la productivité est importante telles que les arbres fruitiers et les légumes. Des milieux de vie peuvent ensuite être créés au jardin ou aux abords : la mare naturelle, la haie indigène, la prairie fleurie, la bordure fleurie, la nature côté rue, le coin compost, le potager bio, les toitures vertes... Les pesticides sont des poisons destinés à tuer les herbes (herbicides), les insectes (insecticides), à lutter contre les maladies (fongicides), ou à se débarrasser de divers animaux jugés nuisibles (souricides, …). Ils représentent un danger pour l’homme et l’environnement, alors apprenons à nous en passer. De plus, les insectes et maladies, au jardin, dérangent plus souvent le jardinier que les végétaux ! Régle 3 : Miser sur la diversité Dans un milieu diversifié, les populations de proies et de prédateurs tendent à s'équilibrer (ex: les pucerons seront mangés par les coccinelles). Il faut planter plusieurs familles, genres et espèces de plantes afin d'attirer un grand nombre d'organismes vivants et recréer différents milieux (mare naturelle, tas de bois, haie, bande fleurie, etc.) accueillants pour la vie sauvage. Règle 4 : Attirer les prédateurs naturels Les plantes à fleurs indigènes, offrant nectar et pollen, et les arbustes à baies ou fruits sont une bonne source de nourriture pour les prédateurs naturels qui se nourrissent ou parasitent les organismes nuisibles. penser à étaler les floraisons, préférer les vivaces, consacrer une zone aux arbres et arbustes qui attirent les oiseaux. Installer quelques nichoirs pour attirer les insectes auxiliaires du jardinier Règle 5 : Amender le sol avec du compost Que du bon dans le compost : il ensemence le sol en micro-organismes, il leur sert d'abri et de nourriture, il améliore la structure du sol, il équilibre le pH et il fournit les éléments nutritifs essentiels aux végétaux qui sont libérés progressivement. Les plantes bénéficient d'une source de nourriture constante et régulière et sont plus résistantes face aux maladies. Règle 6 : Éliminer les sources de contamination On peut atténuer certains problèmes sanitaires en respectant quelques règles simple : désinfecter régulièrement (avec de l’alcool) les outils pour éliminer bactéries, virus ou spores de champignon, en éliminant les débris de végétaux atteints d'une maladie ou infestés de ravageurs. Attention à ne pas les déposer sur le compost